Depuis 5 ans, les gendarmes de la section de recherches, la Police Judiciaire et de la Sûreté enquêtent sur 5 affaires d’homicides non élucidées. Ces cinq meurtres commis depuis 2003 restent des énigmes en Gironde...

Les premières constatations sur la scène de crime sont primordiales. De la qualité de ces éléments recueillis découle souvent le succès de l’enquête. Plus rarement, des indices survenus plus tard conduisent à l’identification des suspects. Et même des années après, les officiers de la PJ n’abandonnent jamais une affaire.

Parmi ces affaires, le meurtre de Chantal Seguinau, une mère de famille de 31 ans dont le corps sans vie a été découvert le 3 mai 2006 au matin dans un endroit retiré de la commune de Saint-Martin-du-Bois. La victime a été aperçue pour la dernière fois alors qu’elle travaillait dans une vigne à Saint-Ciers-d’Abzac, le 28 avril, vers 16 h 45. Trois quart-d’heure plus tard, elle devait se rendre à la garderie pour récupérer ses deux enfants. Elle n’y est jamais venue. Les gendarmes espèrent qu’un jour prochain, les langues vont se délier dans le Libournais...

À Bouliac, fin mai 2008, Philippe Delacourt, 53 ans, a été découvert tué de trois balles de pistolet. Cet entrepreneur de Preignac a été abattu sous le pont François-Mitterrand et sa voiture a été entièrement brûlée par son ou ses agresseurs. Plusieurs hypothèses seraient à l’étude mais aucune de sérieuse...

Deux autres mystères judiciaires demeurent. La mort d’Amar Meddahi, 37 ans, abattu de sang froid d’un coup de fusil en pleine tête, le 15 septembre 2006, devant son domicile, à Mérignac. Et le meurtre de Marie Denise Duprat, 66 ans, tuée de six coups de couteau, à son domicile, à Bruges, début janvier 2007. Les policiers de la brigade criminelle de la Sûreté seraient sur la trace d’un meurtrier qui a sévi en 2003, à Bordeaux-Lac. Affaires à suivre...

Le 24 novembre 2008. Source Sud-Ouest